Aganippé ASBL
Les ateliers d'écriture d'Eva Kavian
DEVELOPPEMENT PERSONNEL
Écriture et créativité, des outils pour avancer vers soi, pour un mieux être, un mieux vivre. Si l'écriture est un moyen d'expression et un lieu de créativité, elle est aussi une possibilité de faire le point, de prendre distance, de réfléchir à ce que nous avons vécu, à ce que nous vivons, à ce que nous voulons vivre. Concrètement : des séances de verbalisation suivies et nourries par un projet d'écriture. Ce projet est défini au terme de chaque séance, en fonction des objectifs poursuivis et de l'évolution du travail entrepris. Il ne s'agit pas d'écrire sa vie, mais d'utiliser l'écriture comme lieu de découverte de soi, d'expression, comme espace possible d'émergence de l'inconscient, comme action concrète, palpable et constructive vers l'épanouissement de soi et la gestion des souffrances, blessures, difficultés et émotions.
A qui s'adresse cette proposition ? A ceux qui souhaitent travailler sur eux-mêmes, avec ou sans problématique définie, et pour qui l'écriture est un moyen d'expression privilégié. A ceux qui souhaitent entrer dans une démarche active de développement personnel, développer un regard créatif sur leur présent, leur passé et leur avenir, être plus pleinement acteurs de leur propre vie. A ceux qui vivent un deuil impossible, à ceux qui ont vécu un drame inouï, une blessure immense. Parce que l'écriture est un outil de résilience.
N.B. : Afin que le travail, les objectifs et la relation soient clairs, les personnes voulant entreprendre cette démarche personnelle n'auront pas suivi d'atelier d'écriture avec moi durant les deux années précédentes.
Tarif : 80 €/séance.
Pour un rendez-vous, un renseignement : Eva Kavian : 0473 / 72.68.23
Pourquoi une telle proposition ? Pourquoi mettre ensemble écriture et développement personnel ? Et l'ergothérapie dans tout ça ?
« L'ergothérapie est définie comme une thérapie, une rééducation par l'action, le travail, l'activité. Cette approche utilise le plus souvent des activités manuelles, mais s'adresse aussi bien à des traumatismes physiques que psychiques ou mentaux. Ma pratique de l'ergothérapie s'est développée dans le secteur des traumatismes psychiques. Pendant les années où j'ai travaillé comme ergothérapeute en hôpital psychiatrique, j'ai développé des ateliers d'écriture dont l'objectif n'était pas thérapeutique, mais purement créatif. De nombreuses prises en charge thérapeutiques étaient déjà mises en œuvre, mais surtout, il m'apparaissait que la situation de souffrance psychologique portait les marques du « blocage créatif ». Je pense que si l'on travaille sa créativité dans un domaine, cela réveille l'ensemble de notre dynamique créative laquelle est indispensable pour sortir de la souffrance psychologique.
Il s'agit de se regarder comme acteur de sa propre vie, et ce ne peut se passer dans une seule réflexion intellectuelle. L'acteur agit, par définition.
Nous sommes des êtres de langage. Bien souvent, à l'adolescence, nous avons recours à l'écriture pour exprimer joies et peines, cris et rages, désespoirs et autres émotions. A l'âge adulte, dans un deuil, une rupture, un traumatisme humain, nombreux sont ceux qui reprennent la plume parce que le vécu est trop intense, et parce que l'écriture est un moyen de se poser et de prendre distance. De laisser une trace, aussi.
Le terme de résilience caractérise en physique la résistance au choc. En psychologie, Boris Cyrulnik a repris cette définition et développé le concept comme étant la manière, la capacité, de réagir à un choc : tout peut se rejouer à chaque traumatisme, selon notre manière d'y réagir. Il existe différentes manières d'être résilient, de réagir aux chocs. Parmi les plus efficaces, Cyrulnik relève le fait de tisser les liens entre les éléments de notre histoire, de regarder ce qui est arrivé, de s'en faire le récit, de se réapproprier son histoire. Plus efficace encore est l'écriture même de ce récit.
En recroisant ces différents éléments, il m'est apparu que si dans mon parcours professionnel l'écriture, la psychanalyse, l'ergothérapie pouvaient être un étrange assemblage, tout cela prenait sens pour moi, mais aussi dans cette proposition de travail que j'adresse à ceux qu'elle tente. Utiliser l'écrit pour prendre distance et être dans une démarche active. Se mettre en mots, pour développer sa capacité à réagir aux maux.
Notre société, notre éducation, ne nous invitent guère à développer notre créativité. Nous pouvons traverser la vie en suivant le mouvement général. Cela arrange bien tout le monde, d'ailleurs. Mais nous sommes des êtres humains, nous avons la capacité d'être créatifs. Je défends l'idée qu'il faut activer sa créativité à chaque instant de la vie. Dans sa manière d'écouter l'autre, de regarder le monde, dans sa manière de réagir aux chocs et dans le rapport à soi-même. J'aime l'image d'une petite balle de ping-pong que nous aurions dans le cerveau. Si nous sommes dans un blocage, elle est engluée, elle réagit peu, ou pas, aux stimuli extérieurs, si nous lui offrons le mouvement, si nous la laissons libre, le moindre vent, le moindre mouvement qui lui est imprimé la fait réagir. Il faut « désengluer » sa petite balle de ping-pong, pour retrouver sa créativité libre, dynamique et être pleinement soi-même, pleinement humain, pour pouvoir vraiment aimer et être aimé, mieux outillé, face « aux chocs » que la vie ne manque pas de nous réserver.
La parole, l'écriture et la créativité sont les « outils » que je propose, au fil de cette démarche, à ceux qui veulent essayer un autre regard sur les souffrances et les blessures qui « engluent » leur balle de ping-pong et veulent développer d'autres réponses, en regardant « devant ».